Question:
Les prisons sont-elles trop peu nombreuses ou les prisonniers sont-ils trop ?
Paul B
2007-09-07 05:50:16 UTC
Le monde 6/09/07 montre qu´en france il y a 120 détenus pour 100 place avec une croissance de +23%.
En europe le taux de détenu est de 1,4%0 habitants en angleterre et en Espagne. le taux le plus faible est 0,67%0 en norvége.
La France est au taux de 0,92%0 soit aprés les pays GB espagne, Portugal, Italie, autriche, allemagne et Pays bas.
Donc, la répression nést pas si forte que ca par rapport á nos voisins.
Les prisons sont-elles pas assez nombreuses ou les détenus trop nombreux?
les francais sont-ils moins délinquants?
La justice est-elle plus laxiste?
Ou Sarko doit-il rattraper son retard pour arriver dans le peloton de tête?
Douze réponses:
de_lege_feranda
2007-09-07 19:36:34 UTC
Cherche les taux de recidive ... en France (plus de 50% des sortants de prison recidivent dans les 5 ans) et tu verras que finalement .... c'est peut ~etre pas la solution ...



http://www.genepi.fr/UPLOAD/media/file/CahierDemo15-0304.pdf



La prison est un milieu criminogène ... une école de la criminalité si tu préferes..



tu remarqueras que le pays que tu cites ...qui a le taux le plus faible est considéré comme le pays aillant l'une des meilleurs qualités de vie du monde.... peut être que la vraie solution est la´...



et sur le durcissement de la loi penale ...lis cet article et on en reparle apres ...



La loi sur la récidive sera contreproductive

Sebastian Roché

15 Juin 2007



Différentes dispositions légales se présentent comme un moyen de faire reculer la récidive, et notamment celle des mineurs. Ces dispositions ont été conçues pour augmenter le nombre de personnes incarcérées chez les mineurs, la prison étant donc présentée comme une réponse à la récidive. Malheureusement, les expériences étrangères infirment très largement cette hypothèse.





Le fait de juger les mineurs comme des majeurs (les faire juger par une cour pour adultes – on parle alors de transfert – ou de baisser l’âge de la majorité pénale, de faire perdre aux récidivistes l’excuse de minorité), d’augmenter la sévérité des sanctions par le recours à des peines plancher ou la limitation des aménagements de peine forment une voie qui a déjà été explorée par certains Etats occidentaux depuis une trentaine d’années déjà.



Le développement de la criminologie comme discipline scientifique au plan international a permis d’accumuler des informations importantes sur les effets des programmes développés. Des dizaines d’études rigoureuses publiées dans les revues les plus sérieuses (Criminology, Crime and Justice, Law and Society Review etc.) sont ainsi disponibles, portant principalement sur les Etats-Unis, le Canada et quelques pays européens. Des synthèses sont également financées par les ministères de l’Intérieur ou de la Justice sur ces thématiques dans d’autres pays occidentaux, et quelques études sont également disponibles sur les effets comparés de l’usage des courtes peines de prison et de mesures alternatives en Europe. De sorte qu'il est possible de préciser l'effet sur la récidive des modifications de la loi proposées par le gouvernement.



Les études disponibles nous montrent que les orientations favorisant un recours croissant à des quantités de punitions plus importantes (mesuré par le nombre de personnes entrant dans divers types d’établissements pénitentiaires ou la sévérité des sanctions mesurée par la durée des peines) ne sont ni la garantie d’une diminution de la délinquance dans une société donnée, ni pour d’une moindre récidive pour les individus concernés. Plusieurs études, parmi les plus précises, montrent même un effet inverse à celui recherché en matière de récidive : celle-ci tend à augmenter sous l’effet des sanctions plus sévères.



Les études disponibles sur les effets des transferts des mineurs vers une cour pour adultes (juger les mineurs comme des majeurs) ne montrent aucun effet positif. Par exemple, les criminologues Simon Singer et David McDowell ont évalué les changements introduits par une loi emblématique votée en 1978 à New York (New York Juvenile Offender Law). Elle a abaissé l’âge de jugement dans une juridiction criminelle à 13 ans en cas de meurtre et à 14 ans pour les viols, vols à main armée, agression violente et des cambriolages avec violence. En comparant les évolutions 4 ans avant et 4 ans après le vote de la loi, et en comparant les évolutions avec un groupe témoin de jeunes de 13 et 14 ans à Philadelphie et un autre groupe témoin de jeunes un peu plus âgés à New York, les auteurs n’ont pas identifié d’effet de la menace des sanctions sur les niveaux de délinquance violente (mesurée par les arrestations mensuelles).



Quant à l'effet dissuasif du durcissement des peines, il n'est guère attesté par les faits. Une autre étude menée dans l’Idaho après le vote en 1981 d’une loi de « transfert de cour » a conduit à des conclusions rejoignant celles de Singer et McDowell. Aucun effet de dissuasion n’est enregistré chez les mineurs accusés de meurtre, de tentative de meurtre, de vol avec violence, de viol, de mutilation. Les taux d’arrestations sont comparés 5 ans avant et 5 ans après la loi, et avec les états voisins (le Montana et le Wyoming) qui disposent d’un système légal comparable à celui de l’Idaho avant le passage de la loi. Aucune baisse n’est constatée en Idaho, alors qu’elle se produit dans les deux Etats voisins.



Les auteurs de la plus récente et la plus large synthèse publiée en 2006, Steiner, C. Hemmens, V. Bell, concluent de leur large étude sur 21 Etats américains qui ont transféré les mineurs vers des cours pour majeurs (en les comparant à des Etats comparables qui ne le font pas) depuis 1978 que « durcir le système de justice des mineurs pour répondre aux crimes sérieux et violents n’est pas la panacée ».



Les peines minimales obligatoires introduites quant au délit de port d’arme à feu ont fait l’objet d’études qui ne permettent pas de conclure à un effet clair et significatif sur la délinquance aux Etats-Unis comme au Canada (ces travaux ont été synthétisés par Garbor et Crutcher en 2002). Il semble, d’après ces travaux, qu’un effet de substitution au profit d’autres armes soit la conséquence principale de ces lois. Les études synthétisées au Canada (Smith, Goggin, Gendreau, 2002) ou réalisées en Suisse (Killias, Aebi, Ribeau 2000) donnent des indications convergentes quant l’effet de la sévérité sur la récidive : la durée plus longue des peines ou la proportion élevée de la peine exécutée (par rapport à celle prononcée) n’ont pas les effets attendus.



C'est peut-être pourquoi, aujourd’hui, certains Etats américains se détournent du recours croissant à l’incarcération, conséquence logique du durcissement des lois (peines minimales ou peines plancher, peines automatiques pour les multirécidivistes, absence d’aménagement des peines après le prononcé, juger les mineurs comme des majeurs), notamment en matière de lutte contre la drogue. Ainsi, 13 Etats n’ont plus recours à l’incarcération automatique pour les délits liés à la drogue et préfèrent des programmes de traitement. Le Texas permet aux procureurs de ne pas accuser les auteurs de crime mais de délit. Les violations de la liberté conditionnelle dans l’Arizona et en Californie peuvent faire l’objet d’approches alternatives, la Louisiane a limité à 90 jours la durée de la peine de prison dans ce cas. A New York, la quantité de drogue nécessaire pour distribuer des peines de prison a été doublée, et les possibilités de libération anticipée ont été étendues.



Pour toutes ces raisons, il serait dommageable d’emprunter les solutions les moins efficaces aux pays étrangers, et notamment aux Etats-Unis dont la politique carcérale massive (il y a 7 fois plus de prisonniers à population égale) laisse le pays avec trois fois plus de meurtres par an qu’en France à population égale toujours, bien plus d’économie criminelle et autant de vols sans violence que chez nous. Il serait enfin dommage d’adopter en France des lois qui se sont révélées, dans les Etats américains qui les ont adoptées, un facteur puissant de surreprésentation des minorités en prison.



Copyright Telos



http://telos-eu.com/fr/article/la_loi_sur_la_recidive_sera_contreproductive
AngE TeRResTRe
2007-09-07 06:01:17 UTC
Je crois que les prisons ne sont pas assez nombreuses.Cette semaine ils ont laissés sortir un dangereux criminel qui risque de faire des meutres car il n'était pas apte à sortir et il leurs disait mais vu qu'ils lui ont donnés plusieurs chance de se corriger en dedans ils ont refusés cette fois-ci!!Alors que penses-tu qu'il va faire??

C'est un tueur cet homme....

En tout cas on se demande à quoi ils pensent parfois mis à part aux taxes qu'ils nous infligent!!
?
2016-12-31 20:36:08 UTC
Après une soirée bien arrosée une femme entre chez et essaie de ne pas faire de bruit vehicle son mari dort elle se glisse donc dans leur lit et, au bout d'un mommment le tapote à l'épaule en lui disant "nous sommes 3 dans ce lit, je viens de compter six pieds" le mari sans se démonter lui réponds " mais non tu est bourrée,dort donc nous ne sommes que 2" l. a. femme pas convaincue se lève va au pieds du lit, soulève les draps et compte "one million, 2, 3, 4, c'est vrai tu as raison,et retourne se coucher Aller GROOOOS DODO tr04 et une autre bonne blague à votre reveil, promis? je l'attends ciao ciao
anonymous
2007-09-08 09:35:19 UTC
Le problème de fond c'est le budget de la politique pénale qui ne va pas dans le bon sens,,,on prévoit 80 000 détenus d'ici 2017, comment gérer quand leur budget va principalement à la répression justement,,,et non à la réinsertion
?
2007-09-07 13:32:38 UTC
Tiens justement la Guyanne, j'y ai pensé aussi, faut-il une prison horreur pour calmer les plus fous d'entre nous ?

LA question mérite d'être posé.

Une autre question aussi mérite d'être posée, l'utilité de la prison. Je ne parle pas bien sûr des hommes et des femmes qui la composent, mais bien de son rôle.

Bref rien qu'avec vote question, on peut ouvrir la voie à plusieurs autres.



Je pense qu'il y a suffisament de prison. Les petits délits mineurs ne devraient pas amené à faire de la prison. Un bracelet au poignet et l'interdiction de sortir de chez soit pendant quelque temps devrait être suffisant. PAr contre en cas de récidive, là plus aucune chance mais de la fermeté (tant qu'on est rendu coupable bien entendu).



Enfin la nouvelle génération de délinquants posent aussi problème, les délinquants sexuels, les fous enragés désocialisé et destructuré au discours formaté qui ne communiquent que par la violence, les fous, les schizo ...

Doivent-ils finir en prison ou dans une structure fermée mais médicalisée ?
anonymous
2007-09-07 09:14:25 UTC
Même si la France a moins de détenus que ses voisins, c'est encore de trop ! Forcément les délinquants en profitent vue que les lois françaises sont poreuses et sachant aussi que leur détention sera raccourcie pour bonne conduite. Eh, on n'attrape des mouches avec du vinaigre ! S'ils veulent jouer les durs, il leur faudrait un aller simple pour Cayenne.
Les phares jaunes!
2007-09-07 07:52:02 UTC
Qu'est ce que la prison,à quoi sert elle?



Au delà de cette question-pirouette,il faut bien se dire que les prisons sont comme les hôpitaux:Quand on les occupe,c'est déjà que l'on se trouve en position d'échec(heureusement pour la plupart des hospitalisés,cette situation est transitoire.)

Cela ne semble pas être le cas des prisons,car les soins sont inexistants et souvent remplacés par des mauvaises relations auxquelles il faut ajouter des aigreurs et rancunes qui ne contribuent pas à "guérir le "malade" de la faute qu'il a commise!!

Comme pour la maladie ,la prévention est le meilleur rempart contre la récidive:Acceptons nous d'en mettre le prix au lieu de construire des "maisons de maçons" à grands renforts "d'effets d'annonces"(bien qu'il faille admettre que la vétusté de nos "cabanes à lapins"est indigne d'un Pays qui se permet de donner des leçons sur "les droits de l'homme"!)
Kiwi
2007-09-07 05:56:50 UTC
Bonjour,



Pas assez de prison

Trop laxiste sur les peines de prison



Bonne fin de journée
n@th@li@
2007-09-07 05:57:56 UTC
il y a toujours une place pour Sarko !!!
?
2007-09-07 05:56:44 UTC
Je ne comprends rien, les explications sont nulles, tu peux mettre le vrai texte ?
ccedrix freeright
2007-09-07 05:55:55 UTC
En définissant une société ou on aurai tous notre place, la délinquance serai en chutte libre, mais sa ne ma paas l'air d'etre les conviction de sarko.



Lui c'est plutot plus personne sort dans la rue, enfermer chez nous=sécurité
vency
2007-09-07 05:54:43 UTC
les 2


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